Type de texte | source |
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Titre | Le Cabinet des beaux arts, ou Recueil d’estampes gravées d’après les tableaux d’un plafond où les beaux arts sont représentés. Avec l’explication de ces mêmes tableaux |
Auteurs | Perrault, Charles |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | 1690 |
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Date de reprint |
, p. 41-42
Quelques personnes ont pris plaisir a dire que l’amour en[[3:la machine a faire des bas de soie.]] etoit l’inventeur et qu’il en avoit fourni l’idée a l’amant d’une jeune fille qui tricotoit afin qu’elle fit plus promptement et avec moins de peine par le moyen de cette machine la tâche qui lui etoit ordonnée, fable a peu pres semblable a celle de l’invention de la peinture qu’on attribue aussi a l’Amour. Car on conte qu’une jeune bergère voyant l’ombre du visage de son berger que la lampe marquoit sur le mur, fut inspirée par l’amour d’en tracer le profil, et qu’on vid même ce petit Dieu qui conduisoit la main de cette ingénieuse amante.
Dans :Dibutade et la jeune fille de Corinthe(Lien)